Denis Coderre
Élu maire de Montréal le 3 novembre 2013, M. Coderre assume de plus les responsabilités du développement économique, des relations internationales, du Mont-Royal, ainsi que du 375e anniversaire de Montréal au sein du comité exécutif.
De 1997 à 2013, il a représenté les électeurs du comté de Bourassa, qui l’ont réélu à six reprises à la Chambre des communes. M. Coderre a occupé plusieurs fonctions ministérielles au sein du gouvernement du Canada.
Denis Coderre a joué un rôle déterminant dans plusieurs dossiers significatifs pour Montréal, dont l’établissement du siège social de l’Agence mondiale antidopage à Montréal.
Coderre est diplômé en science politique de l’Université de Montréal et détient une maîtrise en administration pour cadres de l’Université d’Ottawa.
Il est marié à Chantale Renaud et ils ont deux enfants, Alexandre et Geneviève.
Régis Labeaume
Diplômé en sociologie de l’Université Laval, Régis Labeaume a été élu la première fois le 2 décembre 2007 37e maire de Québec et réélu en 2009 et 2013 à la tête d’une équipe majoritaire.
Avant d’être maire, Régis Labeaume a dirigé la Fondation de l’entrepreneurship et a œuvré pendant plusieurs années dans le domaine de l’innovation technologique dans la région de Québec et occupé des fonctions d’administrateur auprès de plusieurs entreprises de haute technologie.
Régis Labeaume a été copropriétaire de Réadaptation Québec inc., une entreprise de réadaptation physique. Il a été président-fondateur de la Société minière Mazarin (1985-1993), président du conseil d’administration de la Société Asbestos, président du conseil d’administration des Mines d’Amiante Bell.
Tout au cours de sa carrière professionnelle, Régis Labeaume s’est impliqué dans le monde social et culturel de la région et de la Ville de Québec en plus d’être membre de plusieurs conseils d’administration, dont le Festival d’été de Québec et Hydro-Québec.
Âgé de 59 ans, il est marié à Louise Vien et père de 3 enfants.
Jean M. Gagné
Jean M. Gagné se spécialise dans le droit commercial et le droit des affaires, notamment les fusions et acquisitions, les financements publics et privés dans le secteur minier, et la négociation de contrats commerciaux d’envergure se rapportant à ce domaine.
Il a une très grande expérience des transactions relatives à des entreprises œuvrant dans le secteur de l’industrie minière.. Au cours de ses 35 ans de carrière, il a représenté de grandes sociétés minières et a participé à la finalisation de financements et d’importantes opérations dans ce secteur. Il a également joué un rôle-clé dans le cadre de divers projets d’envergure au Québec et ailleurs, y compris la négociation de plusieurs ententes de collaboration avec les Premières Nations. Il possède une connaissance approfondie des régimes juridiques, particulièrement de la législation en matière d’environnement qui s’applique aux territoires couverts par la Convention de la Baie James et du Nord québécois, ainsi qu’aux territoires exclus de cette convention. Il a également participé à la mise en place de l’ensemble des étapes juridiques encadrant la construction de projets miniers importants, tant au Canada qu’à l’étranger. Dans le cadre de sa pratique, il a également développé une expertise en matière de gouvernance des sociétés. Enfin, il a une vaste expérience dans le domaine des organismes sans but lucratif pour avoir représenté plusieurs organismes dans leurs projets de réorganisation et de transactions.
L’expertise de M. Gagné est largement reconnue et ce, tant au Canada qu’à l’échelle internationale. Il figure dans les éditions 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015 du répertoire Best Lawyers in Canada, dans la catégorie du droit des ressources naturelles. Il a également été nommé parmi les meilleurs avocats au monde dans son domaine par le répertoire international Who’s Who in Mining (éditions 2011, 2012 et 2013).
Depuis 2014, M. Gagné est membre du conseil d’administration de Minalliance et est devenu président du conseil d’administration en 2014.
Pierre Côté
Consultant d’expérience, Pierre Côté travaille depuis plus de 30 ans dans le domaine du marketing et des communications. D’abord en agence avec Cossette communication où il débute sa carrière et ensuite avec Olive communication alors qu’il cumule les fonctions de président et directeur général. En 1994, il délaisse le milieu des agences pour se consacrer essentiellement à la consultation marketing et communication.
Pierre Côté possède un solide jugement ainsi qu’un excellent sens de l’analyse critique qui lui permet de transposer en actions concrètes des situations souvent complexes. Vous pouvez consulter son site web à l’adresse suivante: http://www.cotecommunicationconseil.com/
Visionnaire audacieux et très sensible à la réalité sociale, Pierre Côté crée en 2006 l’Indice relatif de bonheur (IRB) dont les nombreux résultats de recherches font régulièrement les manchettes des différents médias. Le but de cet indice est de faire du bonheur une variable qui compte lorsque vient le temps de poser un jugement ou d’évaluer une société ou une collectivité.
Véritable observatoire social indépendant, l’IRB (www.indicedebonheur.com), au fil de la cinquantaine d’enquêtes qu’il a complétées, a sondé pas moins de 150 000 Québécois en leur posant près de 1 000 questions.
La mission ultime de l’IRB est d’éveiller les consciences, d’apporter une contribution sociale et d’améliorer le niveau de bonheur collectif en mettant à profit les informations recueillies et les idées qu’elles suggèrent.
Constamment à l’affût de défis qui lui permettront de grandir et de mieux comprendre la société, Pierre Côté a relevé celui d’être l’un des deux « Naufragés des villes » lors de la série documentaire de 10 épisodes du même nom, diffusée à l’hiver 2011 et 2012 sur le réseau RDI. Au cœur de Montréal, Pierre Côté devait se débrouiller pendant deux mois avec, comme seule ressource financière, 592,08$, soit le montant d’allocation de l’Aide sociale consentie aux personnes aptes au travail.
L’expérience de Pierre Côté et sa profonde connaissance de la société québécoise lui confèrent une vision éclatée des différentes problématiques, sociales entre autres, et en font une ressource unique.
Paul Desmarais, jr
Né en 1954 à Sudbury en Ontario, Paul Desmarais, jr a obtenu un baccalauréat en commerce de l’Université McGill, puis une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD) en France.
Il s’est joint à Power Corporation du Canada en 1981 et a occupé le poste de vice-président l’année suivante. En 1984, il a guidé la création de la Corporation Financière Power afin de consolider, sous une même bannière, les principales participations financières de Power et celles de Pargesa Holding SA. M. Desmarais a été vice-président de la Financière Power de 1984 à 1986, président et chef de l’exploitation de 1986 à 1989, vice-président exécutif du conseil de 1989 à 1990, président exécutif du conseil de 1990 à 2005, président du comité exécutif de 2006 à 2008 et est co‑président exécutif du conseil depuis 2008. Il a également été vice-président du conseil de Power Corporation de 1991 à 1996. Il a été nommé président du conseil et co-chef de la direction de Power Corporation en 1996. En 2003, il a été nommé administrateur délégué de Pargesa, puis président du conseil en 2013. Il est administrateur de Pargesa depuis 1992.
Il siège au conseil d’administration et à divers comités du conseils de plusieurs sociétés du groupe Power en Amérique du Nord, y compris Great-West Lifeco Inc. et ses principales filiales, ainsi que la Société financière IGM Inc. et ses principales filiales. M. Desmarais est également vice‑président du conseil de Groupe Bruxelles Lambert et membre du conseil de Total SA, de Lafarge SA et de SGS SA.
En 2005, il a été nommé Officier de l’Ordre du Canada et Officier de l’Ordre national du Québec en 2009. En 2012, il a été nommé Chevalier de la Légion d’honneur en France.
Pierre Maisonneuve
Pierre Maisonneuve est journaliste depuis plus de cinquante ans. En août 2012, il a quitté Radio-Canada après 41 ans de service où il a animé de nombreuses émissions d’affaires publiques à la télévision et à la radio: Les Actualités, Découverte, Enjeux, Rédacteur en Chef, Maisonneuve à l’Écoute et Maisonneuve en direct dont il a présenté le dernier épisode le 1er juin 2012. Il a siégé au Conseil de presse du Québec. Il est membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Il est président du Conseil d’administration de la Maison des enfants de l’Ile de Montréal qui accueille les enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve et de plusieurs écoles de la région de Montréal. Il a déjà publié neuf grandes entrevues de personnalités québécoises chez Novalis: son dernier ouvrage, Vigneault, un pays intérieur, précédé de la publication d’entretiens avec le cardinal Marc Ouellet sous le titre Le journaliste et le cardinal. Pierre Maisonneuve poursuit ses activités à titre de journaliste indépendant et d’animateur. Il été invité à animer de nombreux événements: colloques, journées d’études, conférences.
Nathalie Maillé
Nathalie Maillé est la directrice générale du Conseil des arts de Montréal depuis juillet 2013. Fondée en 1956, cette institution repère, accompagne, soutient et reconnaît l’excellence et l’innovation dans la création, la production et la diffusion artistiques professionnelles de plus de 400 organismes artistiques montréalais. Détenant une solide connaissance des politiques culturelles et des enjeux des arts et de la culture, Nathalie Maillé procédait, à son entrée en poste, à une importante restructuration organisationnelle misant sur le décloisonnement et l’assouplissement des règles de fonctionnement et mettant à l’avant plan les valeurs organisationnelles d’excellence, d’audace, de créativité, de proximité et de transparence. Elle a également contribué à l’avancement de l’équité en ce qui a trait à la reconnaissance de la contribution de la diversité culturelle dans les arts et de la relève artistique.
Nathalie Maillé est détentrice d’un baccalauréat de l’UQAM en danse ainsi que d’un diplôme d’études supérieures en gestion des organismes culturels de HEC Montréal. Elle est membre du conseil d’administration de l’Université du Québec à Montréal, membre du comité stratégique Société et Savoir de la Chambre de commerce de Montréal et est impliqué à T.A.M, un organisme qui favorise le développement du leadership chez les adolescentes.
Photo: Rémy Boily
Marie-France Raynault
Marie-France Raynault est professeur titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal, chef du département de santé publique du CHUM et directrice du Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé à Montréal. Elle oriente sa pratique de médecin spécialiste sur les interventions de santé publique susceptibles de réduire les inégalités sociales de santé. Ses recherches portent principalement sur les clientèles vulnérables et la pauvreté, les inégalités sociales de santé et les politiques publiques. Elle a été élue à l’Académie Canadienne des Sciences de la Santé en 2007.
Éric Weissman
Monsieur Weissman a obtenu son doctorat en 2014, dans le cadre des programmes spéciaux d’études individualisées de l’Université Concordia. Il aborde les enjeux de justice sociale, tels que l’itinérance et la pauvreté, par une approche interdisciplinaire, associant la sociologie, l’anthropologie, la géographie, les études urbaines et la théorie sociale. Fort de l’expérience de son propre affranchissement des affres de la dépendance et d’une itinérance épisodique au milieu des années 1990, le docteur Weissman explore un certain nombre de causes et de solutions à ces problèmes au moyen d’enregistrements vidéo et de photographies pour relater les histoires de personnes qui ont subi ces épreuves. L’emploi d’outils visuels lui permet de retracer et d’analyser 14 ans de travail de terrain avec des sans-abri militants et des prestataires de services à Toronto, Montréal et Portland, Oregon, pour construire ce qu’il appelle une « ethnographie pragmatique ». Dans ce genre d’étude, chercheurs et « sujets » deviennent des collaborateurs qui discutent de leurs façons d’appréhender leurs expériences personnelles d’itinérance et de dépendance, par exemple, et d’imaginer des solutions.
En guise de reconnaissance de la forme très personnelle et passionnée de la narration qu’il a employée dans son travail, le docteur Weissman s’est vu décerner le Prix d’excellence de 2014 pour une thèse de doctorat par l’Association canadienne pour les études supérieures (ACES). En 2014, le docteur Weissman a été professeur invité à l’University of Texas Medical Branch, Institute for the Medical Humanities. En 2014-2015, il a été chargé de cours à la faculté de sociologie au College of New Caledonia à Prince George, en Colombie-Britannique. Actuellement, le docteur Weissman développe en collaboration avec des chercheurs du Texas, une plateforme de sollicitation visuelle en ligne, qui promet de rendre plus efficace la communication et les échanges entre parraineurs, gouvernements et bénéficiaires de services essentiels.
Denis Bussières
Denis Bussières est agent de recherche au Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES). Il est titulaire d’une maîtrise en science politique. Il est présentement doctorant en sociologie à l’UQAM. Sa thèse porte sur la recherche partenariale. Il a coordonné au cours des dernières années plusieurs structures de recherche partenariale.
Tim Brodhead
Tim Brodhead a été président-directeur général de 1995 à 2011 de la fondation de la famille J.W. McConnell. Établie à Montréal, la Fondation finance des programmes nationaux qui bâtissent “une société plus résiliente, plus inclusive et plus durable”. Il a été nommé président par intérim de la fondation Pierre Elliott Trudeau en 2013-2014.
Avant son arrivée à la Fondation Tim passa vingt-cinq ans dans le domaine de la coopération internationale en tant que bénévole en Afrique et par la suite en tant que fondateur executif de plusieurs organismes à but non lucratif. Son ouvrage sur le rôle des ongs canadiennes, Ponts d’espoir?, est parut en 1987.
Il a siégé sur plusieurs conseils d administration à titre bénévole, incluant le Conseil des recherches en sciences humaines (CRSH), Fondations Philanthropiques du Canada, Imagine Canada, Centraide du Grand Montréal, la Fondation Communautaire Montréal, et l’Université Concordia. Il est membre du conseil de la Fondation Lucie et André Chagnon, Natural Step Canada, Ingénieurs sans Frontières, Canadiens pour un nouveau partenariat, et autres. Tim Brodhead est officier de l’Ordre de Canada.
Michel Dallaire
Michel Dallaire est fiduciaire du Fonds de placement immobilier Cominar depuis son inscription en bourse en 1998. Il est président et chef de la direction depuis avril 2005. Il a été, de 2003 à 2005, président et chef de l’exploitation, et jusqu’à 2003, vice-président directeur, exploitation du FPI. Auparavant, il était vice-président de Immeubles Cominar inc.
M. Dallaire détient un baccalauréat ès sciences de l’Université Laval et est membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
Depuis les quinze dernières années, M. Dallaire siège sur différents conseils d’administration, dont celui du Patro Roc-Amadour (1978) inc. et de l’Institut Mallet. Plus récemment, il a été très actif en acceptant la présidence et/ou la co-présidence de plusieurs campagnes majeures de financement d’organismes reconnus, dont Portage, la Fondation Père Raymond-Bernier, l’Église catholique de Québec, la Fondation du CHU de Québec et la Grande campagne de l’Université Laval. Il soutient également des organisations comme Centraide Québec et Chaudière-Appalaches et Leucan.
M. Dallaire a reçu le 17 avril 2012, l’Ordre des mécènes de la Ville de Québec. En 2013, il a été décoré de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II afin de souligner son engagement dans sa communauté. Au cours de cette même année, M. Régis Labeaume lui a remis la Médaille de la Ville de Québec pour sa contribution exceptionnelle au développement de la ville et pour son action philanthropique remarquable.
Sylvie de Grobois
Sylvie B. de Grosbois est l’actuelle vice-rectrice adjointe à l’enseignement et à la recherche pour les Laurentides de l’Université du Québec en Outaouais. Elle a œuvré de nombreuses années au service aux collectivités de l’Université du Québec à Montréal, notamment à titre de directrice. Détentrice d’un doctorat en épidémiologie et biostatistique de la Faculté de médecine de l’Université McGill, d’une maîtrise et d’un baccalauréat en sciences biologiques de l’UQAM, Sylvie B. de Grosbois a toujours été préoccupée par l’arrimage société-université. Membre de l’organisme de liaison et de transfert en innovation sociale, «Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS)», elle y préside le groupe de travail portant sur le «Rôle de l’enseignement supérieur dans le développement des territoires».
Martin Dumas
Avocat et chercheur, Martin Dumas a étudié les sciences sociales et le droit à Québec, Oxford, Toronto et Londres, et exercé le droit du travail et des affaires à Montréal et Toronto entre 1997 et 2001, à divers titres. Il a œuvré, de 2002 à 2005, à titre de conseiller international en matière de travail auprès du secrétariat institué en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine du travail (Canada/États-Unis/Mexique) à Washington D.C. Il préside Filos Mundi, une société vouée à la promotion de la philanthropie et du cosmopolitanisme, et conseille diverses organisations nationales et internationales.
Lauréat de la Fondation du Commonwealth, il est titulaire depuis 2010 d’un doctorat en droit de la London School of Economics and Political Science. Dans le cadre de travaux interdisciplinaires, il développe une plateforme constitutionnelle destinée à mieux encadrer le travail d’enfants sud-asiatiques, sous la sanction du droit consumocratique, avec RugMark/GoodWeave et son fondateur, récipiendaire du Prix Nobel de la Paix 2014. On prévoit l’extension du rayon d’action d’une plateforme similaire à l’encadrement d’autres activités, en collaboration avec l’alliance ISEAL (International Social and Environmental Accreditation and Labelling Alliance).
Martin Dumas a siégé au Conseil directeur et scientifique de l’Institut Hydro-Québec en Environnement, Développement et Société (EDS) (2010-2012) et de l’Institut Mallet (2015 – ) et fut invité à se joindre au Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT) ainsi qu’au Indian Labour Institute. Il est récipiendaire de divers prix et distinctions scientifiques, juridiques et littéraires. Enseignant à l’Université Laval depuis 2009 et professeur invité au George Washington University (Washington D.C.), à l’Université Lumière Lyon II (France) et au G.B. Pant Social Science Institute, Uttar Pradesh (Inde).
Geneviève Paquette
Geneviève Paquette entame sa 25e année avec l’organisation du Club de hockey Canadien. Après des études à la faculté de traduction de l’Université de Montréal, elle accepte un poste au sein des services des ventes et des opérations du Centre Molson (aujourd’hui le Centre Bell). Sa connaissance de l’entreprise et son expérience en organisation d’événements et au service client, tout spécialement auprès des écoles et des organismes communautaires, l’amènent à se joindre en 1999 au service des Communications et des Relations communautaires du Club de hockey Canadien. Ses fonctions lui permettent alors de participer à la création de la Fondation des Canadiens pour l’enfance qui se donne comme mission de procurer aide et soutien aux enfants dans le besoin partout à travers le Québec.
En 2006, elle est promue au poste de directrice des Relations communautaires de l’équipe. Geneviève voit à la gestion des nombreuses initiatives du club au sein de la communauté, allant des activités traditionnelles et bien établies à la mise en œuvre de nouveaux programmes. Elle assume en plus, depuis le mois de juillet 2008, le rôle de directrice exécutive de la Fondation des Canadiens pour l’enfance. Elle participe alors au réalignement de sa mission vers la promotion des saines habitudes de vie et à la mise en œuvre du projet phare de la Fondation – le programme BLEU BLANC BOUGE – qui consiste à la construction de patinoires communautaires réfrigérées et multisports, des lieux de rassemblements actifs implantés dans des milieux moins bien nantis.
Geneviève fait partie du Comité aviseur en relations communautaires de la Ligue nationale de hockey depuis 2009 et est membre du conseil d’administration de la Finale des Jeux du Québec de Montréal 2016.
Stéphane Lavallée
Stéphane Lavallée a eu une carrière de près de 30 ans dans les médias, dont 25 ans à des postes de gestion et de direction. Originaire de Lac-Mégantic, il est impliqué dans divers projets de cette communauté depuis la tragédie ferroviaire de l’été 2013.
M. Lavallée est le responsable principal de la démarche de participation citoyenne Réinventer la ville, qui vise à élaborer le plan de reconstruction du centre-ville dévasté et de relance de Lac-Mégantic. Il effectue ce mandat en compagnie de l’agence Convercité, un organisme à but non lucratif spécialisé en consultation citoyenne.
Consultant indépendant en gestion et communication, M. Lavallée a aussi dirigé la mise en place des outils de communication de Réinventer la ville. Cette campagne multimédia a mérité une Plume d’or 2015, décernée par l’Association des communicateurs municipaux du Québec. M. Lavallée contribue aussi à des projets culturels et patrimoniaux à Lac-Mégantic.
Il a débuté sa carrière à titre de journaliste au quotidien La Tribune de Sherbrooke, où il a été ensuite chef de pupitre et directeur de l’information. Après un bref passage au quotidien La Presse, il est devenu directeur de l’information puis rédacteur en chef du journal Les Affaires, chez TC Média.
Il retournera à La Presse au début des années 2000 pour participer à la transformation du quotidien, à titre de directeur de la section des nouvelles économiques. En 2007, il fait un retour chez TC Média ; il est nommé éditeur du Groupe Les Affaires, poste qu’il conservera tout en devenant en 2010 vice-président Solutions d’affaires chez TC Média. Avec son équipe, il réalisera avec succès une diversification des activités du Groupe Les Affaires, notamment par le lancement des Événements Les Affaires.
M. Lavallée est un dirigeant expérimenté qui se démarque par une communication efficace, un leadership rassembleur et une approche entrepreneuriale axée sur les projets de développement.
Michel Angers
Né à Shawinigan, monsieur Michel Angers a été élu maire pour un premier mandat le 1er novembre 2009 et réélu lors de l’élection du 3 novembre 2013. Très engagé pour la relance économique de la ville, il est le porte-parole du Comité de diversification et de développement économique de Shawinigan ainsi que de la Communauté entrepreneuriale de Shawinigan. Il siège sur le conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec ainsi que sur son comité exécutif.
Avant de se lancer en politique, monsieur Angers a occupé différentes fonctions. En 1980, il est entré au service de l’usine Shawinigan de la Société d’électrolyse et de chimie Alcan. De 1988 à 2009, il a été actif au sein de la CSN, entre autres comme président de la section locale, président du Conseil central de Shawinigan et président du Conseil central du Cœur du Québec.
Finalement, de 1997 à 2009, il s’est impliqué activement dans le développement économique au Conseil régional de développement de la Mauricie, au CLD du Centre-de-la-Mauricie ainsi qu’à titre de président du Conseil régional des partenaires du travail d’Emploi-Québec Mauricie.
Léopold Beaulieu
Président-directeur général de Fondaction, le fonds de développement de la CSN pour la coopération et l’emploi, depuis sa fondation en 1996.
Depuis plusieurs années, membre du Conseil des représentants des caisses de groupes (CORE) au sein de la Fédération des caisses Desjardins du Québec, M. Beaulieu a aussi été membre du conseil d’administration et vice-président de la Fédération des caisses d’économie Desjardins du Québec.
Il est membre des conseils d’administration de la Société de développement Angus et de la Corporation de développement Angus, membre du Comité d’orientation économique de la Ville de Montréal, du Comité de liaison, Plan de développement durable de la collectivité montréalaise, du Comité statut de la Métropole, membre des conseils d’administration de Finance Montréal, d’Écotech Québec (Grappe de technologies propres) et, plus récemment, de COOP Carbone.
M. Beaulieu siège également aux conseils d’administration de la Coopérative de développement régional (CDR) de Montréal-Laval ainsi que de la Fondation pour l’éducation à la coopération et à la mutualité, laquelle a été mise sur pied à l’initiative du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.
Léopold Beaulieu préside la Fondation Saint-Roch de Québec ainsi que le Centre interdisciplinaire de recherche et d’information sur les entreprises collectives (CIRIEC-Canada). Il est président d’honneur du CIRIEC international dont le siège social est à Liège en Belgique. Il est également membre des conseils d’administration de l’Association Internationale du Logiciel Libre pour l’Économie Sociale (Ai2L) et des Rencontres du Mont-Blanc, forum international des dirigeants de l’économie sociale et solidaire dont le siège social est à Chamonix.
Pendant 20 ans, soit de 1976 à 1996, Léopold Beaulieu a occupé le poste de trésorier de la CSN. Il a été à l’origine de la fondation de Bâtirente et du Groupe de consultation pour le maintien et la création d’emplois du Québec (maintenant appelé MCE Conseils) et de plusieurs autres outils collectifs de la CSN.
En 1971, Léopold Beaulieu devenait le premier directeur général de la Caisse d’économie des travailleurs à Québec, qui s’appelle aujourd’hui la Caisse d’économie solidaire Desjardins.
M. Beaulieu est Membre de l’Ordre du Mérite coopératif québécois et Membre de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste canadien.
Jean-Marc Fontan
Jean Marc Fontan est professeur du département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est spécialisé dans le domaine de la sociologie économique et travaille sur les thèmes de l’économie sociale, des actions collectives socialement innovantes, de la revitalisation socio-territoriale, de la philanthropie et de la recherche partenariale. Il est membre du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES). Il dirige les travaux de l’Incubateur universitaire Parole d’excluEs et de la Chaire de recherche stratégique de l’UQAM en méthodologie et épistémologie de la recherche partenariale. Il codirige avec Peter Elson de Victoria University un important programme de recherche partenariale sur la philanthropie canadienne, lequel est financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.
Fabrice Vil
Fabrice Vil est co-fondateur et directeur général de Pour 3 Points, un organisme qui transforme les coachs sportifs pour en faire des coachs de vie auprès des jeunes athlètes en milieux défavorisés. Avocat en litige civil et commercial de 2007 à 2013, Fabrice est un participant 2015 de la Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership, est l’un des Lauréats du Mois de l’Histoire des Noirs et Personnalité de la semaine La Presse en 2014, fut récipiendaire en 2012 de quatre prix liés à son engagement social, dont le prix de l’Avocat de l’année – catégorie pro bono/implication sociale de l’Association du Jeune Barreau de Montréal et fut en 2013 l’un des finalistes du concours d’Echoing Green, une organisation américaine qui identifie à travers le monde les entrepreneurs sociaux en démarrage les plus prometteurs.
Miriam Fahmy
Miriam Fahmy est éditrice, rédactrice et conférencière en affaires publiques. En 2004 elle participait à la création de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde, un organisme voué à la participation citoyenne, où pendant 10 ans elle a occupé plusieurs fonctions, dont celles de chargée de programmation et de directrice de la recherche et des publications. Elle a dirigé une vingtaine d’ouvrages collectifs, dont L’état du Québec (Boréal). Spécialisée en sociocritique et en analyse du discours, elle détient une maîtrise en Langue et littérature françaises (Université McGill) ainsi qu’un baccalauréat en Administration des affaires (HEC Montréal). Miriam donne des conférences sur la démocratie, l’engagement, la jeunesse et les inégalités sociales et elle a animé plusieurs dizaines de débats et de délibérations publiques. Elle est membre du Collectif pour le renouvellement de la social-démocratie et participe au comité éditorial du magazine Nouveau projet. Elle tient une chronique hebdomadaire au journal Métro.
Lili-Anna Peresa
Ingénieure de formation et diplômée de l’École Polytechnique de Montréal en 1987, Lili-Anna Pereša est présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal depuis le 1er janvier 2013. Chaque année Centraide du Grand Montréal vient en aide à près d’un demi-million de personnes vulnérables. Grâce à sa campagne annuelle de souscription, il soutient un réseau de 362 organismes et projets du Grand Montréal. L’action de Centraide repose sur l’engagement de plus de 80 000 bénévoles.
De 2009 à 2012, Madame Pereša dirigeait l’ensemble des activités de ONE DROP. Elle avait auparavant assumé la direction générale de plusieurs organismes communautaires et humanitaires, dont Les Petits Frères, le Y des femmes et Amnesty International – France.
Elle a vécu sa toute première expérience de coopérante-volontaire à l’âge de 25 ans avec l’Entraide Universitaire Mondiale du Canada comme enseignante au Malawi et, par la suite, à titre de conseillère en gestion auprès de Burkina Secours, pour Oxfam-Québec, au Burkina Faso. En 1994, elle s’est jointe à CARE Autriche et a travaillé en Croatie et en Bosnie-Herzégovine où sévissait un conflit armé.
Son engagement pour l’action humanitaire lui a valu de nombreuses distinctions, dont le prix du mérite du Conseil canadien des Ingénieurs, un doctorat honoris causa décerné par l’Université de Montréal, en reconnaissance des services rendus à la communauté et le titre de Fellow d’Ingénieurs Canada.
Outre son diplôme en génie électrique, Lili-Anna Pereša détient un diplôme d’études supérieures en gestion de l’Université McGill, ainsi qu’une maîtrise en sciences politiques, spécialisée en coopération internationale et action humanitaire, de l’Université de la Sorbonne, à Paris.
Madame Pereša s’implique bénévolement auprès de diverses organisations dont l’École Polytechnique de Montréal.
Lyse Brunet
Lyse Brunet a une longue expérience de l’action communautaire, de la philanthropie et des partenariats multisectoriels. Elle se passionne pour l’innovation sociale et les efforts collectifs pour le mieux-être de nos collectivités. Elle a été la première directrice générale d’Avenir d’enfants, un fonds de 400 millions issu d’un partenariat public-philanthropique entre le Gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon.
Auparavant, elle a été Vice-présidente développement social à Centraide du Grand Montréal pendant 11 ans. Les années précédentes, elle a oeuvré dans le milieu universitaire, le réseau communautaire, la consultation privée et l’action municipale. Au cours de sa carrière, elle a été membre de plusieurs conseils d’administration et comités notamment de la Fondation Lucie et André Chagnon, de la Fondation du Grand Montréal, du Forum sur le développement social de l’île de Montréal et du Fonds de lutte contre la pauvreté du gouvernement du Québec et du Conseil du statut de la femme.
Elle continue de s’impliquer bénévolement dans plusieurs organisations notamment comme vice-présidente du Conseil du Quartier de l’innovation, une initiative conjointe de l’École de technologie supérieure et de l’Université McGill. Elle a fait des études de maîtrise en sciences du loisir (UQTR) axées sur la sociologie des associations.
Benoît Lévesque
Benoît Lévesque est professeur émérite, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), et professeur associé à l’École nationale d’Administration publique (ÉNAP). Il a été co-fondateur et directeur du Centre de recherche sur les innovations sociales de 1986 à 2003. Il a été co-fondateur et co-directeur de l’Alliance de recherche Universités-Communautés (CURA) en économie sociale de 2000 à 2003. Il a assumé la présidence du Conseil scientifique du CIRIEC international (dont le siège social est à Liège, Belgique), de 2002 à 2010. Il a été président du CRIEC-Canada de 1996 à 2000. Il est actuellement membre de plusieurs conseils scientifiques dont celui de l’Institut Mallet. Il a publié de nombreux articles et ouvrages principalement dans les domaines de la sociologie économique, de l’économie sociale et de l’innovation sociale. En 2015, l’Université de Liège lui a décerné un doctorat honoris causa reconnaissant ainsi sa contribution dans les domaines mentionnées.